Née entre 1910 et 1920 à Kabrousse dans le quartier de Mossor, la fille de Silosia Diatta et d’Assonelo Diatta, est devenue le symbole de la résistance de la Casamance à toute forme de domination.
Avec la mort prématurée de son père elle sera prise en charge par son oncle paternel Elaballin Diatta. Très jeune, elle quitta son village pour aller travailler à Ziguinchor comme docker. Mais à cause des conditions de vie éprouvantes, elle va quitter la Casamance pour Dakar, où elle sera bonne à tout faire chez un colon du nom de Martinet, Régisseur des produits de base dans l’Ouest africain. Elle devait avoir 18 à 19 ans.
Pour certains elle eut sa première révélation en 1941 à Dakar, lui demandant de rentrer chez elle, d’où elle mènerait une lutte pour sauver le « Sénégal » du colon. D’autres sources précisent que c’est le 8 mars 1940, en se rendant au travail, qu’elle entendit une voix lui dire « Rentre chez toi, ou il t’arrivera malheur ».Mais elle n’a pas obtempéré. Au quatrième jour, à son réveil, elle constata qu’elle était paralysée. Elle sera ramenée en Casamance où la paralysie cessa dès son arrivée, mais elle en gardera des séquelles, notamment en boitillant.
Elle demanda à son peuple le refus catégorique de toute activité imposée par les colons (refus de payer l’impôt en espèces ou en nature, rejet de la culture d’arachide au détriment de celle du riz, recrutements/enrôlements pour la guerre) et engagea celui-ci sur le chemin de la résistance. En outre, elle disait aussi être porteuse d’un message divin qui consistait en un retour aux sources. Ainsi, elle réhabilita l’ancienne semaine diola des 6 jours (5 jours travaillés et repos le 6e jour), ordonna des sacrifices, de nouvelles formes de prières, une nouvelle religion traditionnelle.
Faiseuse de miracles
Aline Sitoé Diatta
Une sécheresse s’étant abattue sur son village, la population lui demanda d’agir. Pour certains, c’est après une concentration, suivie de ses incantations que la pluie vint, et que la sécheresse fut balayée. Pour d’autres, c’est après le sacrifice de boeufs noirs que les pluies bienfaisantes arrosèrent les rizières desséchées.
Elle fut aussi capable d’accomplir des miracles. Elle commença par guérir des malades rien que par une imposition de mains. Cela s’était produit presque à son insu. Elle rendait visite à une famille et, miraculeusement, dès qu’elle tournait le dos, un homme ou une femme alités retrouvaient leur entrain grâce à la poignée de main d’Aline.
Son nom se répandit dans toute la région. De nombreuses délégations villageoises se rendirent à Kabrousse pour la rencontrer. L’audience de la prophétesse ne cessa de croître car, en plus des différents miracles qu’on lui attribuait, son message de respect pour les traditions, touchait tous les groupes ethniques, quelle que soit leur obédience religieuse. Et comme l’ancien Roi de Casamance était mort, et que son successeur ne pouvait être qu’une personne douée de pouvoirs surnaturels, on pria Aline Sittoé d’assumer la charge. « Elle fut sacrée reine » et beaucoup de monde venait en pèlerinage, ou pour faire les sacrifices qu’elle réclamait en vue du pardon divin (ou pour que la pluie tombe, etc.)
Rebelle et insoumise
Devant le nombre de plus en plus important de gens qui venaient en « pèlerinage » ou qui se réclamaient de ses « idées » ou qui désobéissaient aux toubabs, les colons sentant le danger grandir de plus en plus, se lancèrent à sa recherche… L’administration coloniale décréta qu’elle était rebelle et insoumise, qu’elle prônait une insurrection rampante, qu’elle s’opposait à la France et qu’elle était à abattre. C’est ainsi que les soldats arrivèrent un jour où elle était en règles « menstruelles » (chez les diola, les règles sont considérées comme impures et la femme en règles doit, entre autres, quitter son domicile pour aller dormir dans un lieu réservé à cet effet). Ils tirèrent sur ceux qui se trouvaient dans les alentours tuant une femme qu’ils prenaient pour Aline Sitoé, (sa coépouse nous dit-on). Le lendemain, pour éviter que d’autres innocents furent tués, elle alla elle-même se présenter aux colons.
Aline Sitoé Diatta fut arrêtée, le 8 mai 1943. On mit aussi son mari aux arrêts. Il sera libéré des années plus tard. La Reine-prêtresse de Kabrousse alla d’une prison à l’autre au Sénégal et en Gambie et finalement fut déportée à Tombouctou, au Mali, où elle sera déclarée morte en 1944. Elle a probablement succombé aux brimades, aux tortures aux privations de nourriture et au refus de la soigner lorsqu’elle tombait malade.
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A 51ans, Joëlle le Bussy est mère de deux enfants et aussi grand-mère, elle est la directrice de la galerie ARTE à Dakar depuis 13 ans. Galeriste et designer, elle intègre aussi bien l’art et le design dans l’espace de la galerie que dans son processus de créativité. Elle incorpore ainsi l’art traditionnel dans des meubles contemporains. Joëlle est aussi designer d ‘intérieur et collabore avec ses clients en quête d’un environnement agréable et personnalisé.
Vous êtes galeriste, designer, ancienne membre du comité scientifique de la Biennale de Dak’Art. Vous exposez en Afrique, en Europe et aux Etats-unis et vous avez récemment obtenu le Prix du Design de la Fondation Thamgidi lors de la dernière édition du Dak’Art
Pouvez-vous nous parler de votre parcours et notamment de celle de la galerie ARTE?
La Galerie ARTE a Dakar été créée en 1996, celle de Saly il y a 2 ans. Elle est spécialisée dans l’art, l’artisanat d’art, le design et plus récemment dans la décoration d’intérieur. Au début j’ai commencé par la présentation d’artistes plasticiens en majorité Sénégalais. Parallèlement, je « designais » des meubles fabriqués en sous-traitance par des menuisiers. Je me suis très vite confrontée à des problèmes de délais, de finition et aussi de plagiat. Donc en 2000, J’ai créé un atelier de production de meubles pour avoir plus de contrôle sur celle-ci. Les ébénistes de la GALERIE sont tous Casamançais. Le chef d’atelier, Lamine, a rassemblé autour de lui les meilleurs ébénistes de sa région. Ceux ci ont une connaissance du bois qu’ils tiennent de leur culture, ils savent mieux le travailler que quiconque, en particulier les essences de bois très dures comme le vène, le dimb ou le rônier. Ils tirent cette connaissance du bois par tradition car les adolescents reçoivent une initiation dans le bois sacré qui leur permet d’honorer et de respecter le matériau.
Aujourd’hui il semble que le design de meubles contemporains constitue une des activités principales de la galerie. D’où provient cette passion, cette fascination pour le bois ?
Lorsque j’étais enfant, mes parents avaient l’habitude de m’emmener visiter les expositions et surtout les antiquaires. Ils avaient un véritable amour pour les meubles en bois cirés, ce sont eux qui m’ont transmis cette passion. En 1981, je me suis mariée et je suis venue vivre au Sénégal. J’ai voulu alors meubler ma maison et je n’ai trouvé aucun meuble à mon goût. Les seules boutiques de la place proposaient des meubles brillants en provenance d’EUROPE. J’ai trouvé dommage de ne pas profiter du bois massif, précieux dont on dispose en Afrique et qui est tout simplement exporté en Europe (et maintenant en Chine..) Ces bois sont ensuite réimportés en AFRIQUE, transformés en panneaux de particules, sous forme de meubles qui ne me plaisaient pas. J’ai travaillé pendant 8 ans dans une grande société de transit de la place et chaque jour je voyais des conteneurs de meubles débarquer au port et les dédouaner amenait toutes sortes de tracasseries administratives, sans parler des droits de douane exorbitants. Je me suis demandée pourquoi les Sénégalais ne consommeraient pas d’avantage de meubles fabriqués localement. Nous avons en effet du bois magnifique en Afrique et des artisans très habiles au Sénégal…Pourquoi importer des meubles qui souvent sont faits de particules de bois aux finitions trompeuses? Petit à petit l’idée à germé et j’ai donc ouvert la galerie pour présenter non seulement des tableaux mais aussi des meubles originaux, aux finitions soignées, fabriqués localement dans des essences de bois massif, précieux et de première qualité .
Vous dites « que vos meubles racontent l’histoire esthétique de l’Afrique » Pourriez-vous définir quelques concepts de votre processus de créativité ?
J’ai lancé deux collections de meubles et objets. La première est la collection THIOSSANE où, pour le design des meubles, je récupère des éléments traditionnels de l’Afrique comme les portes Dogon, Baoulé, Ashanti que j’intègre dans mes meubles. Ainsi à travers ce geste, les portes Dogon transmettent et perpétuent l’histoire du peuple Dogon avec contemporanéité. Pour les accessoires comme les poignées et boutons de porte en bronze, Ils sont tous faits à la main avec la technique de la cire perdue ; une tradition artisanale Africaine qui est aussi transmise à travers les meubles.
La deuxième collection est contemporaine. Pour celle-ci j’assemble entre elles les différentes essences de bois pour en faire du patchwork. Cela ressemble à la marqueterie bien que la technique soit différente. Je mets ainsi à profit les couleurs naturelles des bois ainsi que leur veinage variés pour créer des meubles et objets aux lignes pures et simples. Dans cette collection la beauté du bois est mise en valeur par l’harmonie des couleurs et par un travail soigné.
Les meubles sont des pièces uniques ou faits en série limitée. Chaque meuble est estampillé du logo ARTE.
À part les meubles quels sont les objets et les divers produits que l’on peut trouver dans la galerie ?
IL y a les œuvres d’art. La Galerie organise trois expositions individuelles par an et expose en permanence de l’art africain contemporain. Nous privilégions les expositions des Maîtres de la peinture sénégalaise mais « dénichons » et encourageons les jeunes talents
Nous présentons aussi de l’artisanat sous-régional comme l’artisanat Touareg et aussi l’artisanat du Sénégal comme les assiettes peintes à la main ou les suweer –peinture sous-verre, tradition artisanale Sénégalaise- Récemment, j’ai organisé une exposition à Paris à la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur, et j’ai eu à présenter des objets confiés par des artisans.
On connaît l’esthétique de vos objets divers. À quoi ressemble votre intérieur ? Quels styles, quels objets de décoration peut-on trouver chez Jöelle ?
Mon intérieur est à l’image de la galerie donc de moi-même. C’est un mélange d’Afrique et d’occident et il reflète ainsi ma personnalité puisque je suis métisse.
Les meubles sont en bois d’Afrique aux lignes épurées, j’ai des toiles de maître comme Viyé Diba, Souleymane Keita, Amadou Sow et également des œuvres de jeunes artistes. Pour ce qui est de l’art traditionnel, j’ai quelques portes Dogon, une statue Tellem , des poteries maliennes et des tissus Nschak zaïrois.
En tant que designer d’intérieur, quel regard portez-vous sur les intérieurs au Sénégal? Quels conseils pouvez-vous donner aux femmes Sénégalaises et peut-être aux femmes Africaines?
Je ne pourrais donner de conseils car je pense que l’esthétique est une question de goûts avant tout. Il est difficile de généraliser car au Sénégal, la décoration est assez éclectique, les goûts y sont très variés. Certains Sénégalais sont des amateurs d’art donc très souvent leurs intérieurs reflètent l’art et le design contemporains avec de belles œuvres, des tapisseries locales, des meubles design. D’autres, comme partout dans le monde, vont plutôt pencher vers les meubles vernis et les sofas en cuir. Encore une fois, cela dépend vraiment des goûts des uns et des autres, on ne peut faire une généralisation.
Aujourd’hui on constate que les intérieurs se métissent. Les styles fusionnent ; des masques d’Afrique, en passant par les meubles Chinois ou tissus d’Asie. Pensez-vous que ça soit une tendance ou un phénomène durable ?
Avec la globalisation, les gens voyagent de plus en plus et sont moins cloisonnés dans leur culture. Il y a un brassage, un métissage des cultures qui est reflété dans les intérieurs. Beaucoup d’Européens vivant à Dakar sont confrontés aux cultures locales et s’imprègnent donc de celles-ci et des styles du pays. En France, on note que des grandes marques de meubles présentent des styles appelés en occident « ethniques » ou design « exotique » qui prouve que la tendance est aujourd’hui au métissage des styles.
Quelles projections faites-vous sur le design d’intérieur en Afrique et plus particulièrement au Sénégal?
Le Sénégal a une fibre artistique plasticienne traditionnelle, probablement une des premières en Afrique et ceci grâce au Président Senghor, qui a ouvert plusieurs structures dont l’Ecole des Beaux Arts et a beaucoup œuvré pour la culture au Sénégal. Je constate que les Sénégalais visitent les expositions de plus en plus. La biennale Dak’Art est une vitrine qui attire du monde, les galeries sont nombreuses à Dakar. Je pense donc que la décoration a une place grandissante. Je suis absolument convaincue que cela va aller de l’avant !
On constate votre engouement pour l’intégration, la combinaison de pièces traditionnelles dans des meubles contemporains. Pourrait-on voir un jour ce genre d’assemblage comme un élément architectural d’un intérieur ou voire une façade ?
Ces assemblages existent déjà, l’héritage de l’architecture Soudanaise notamment celle de la mosquée de Djenné a inspiré la polyclinique ou la devanture de l’hôpital Le Dantec. Senghor dans son concept du parallélisme asymétrique a aussi donné le coup d’envoi à une architecture contemporaine inspirée de la tradition africaine. Je pense effectivement qu’on verra de plus en plus ce genre de combinaisons entre tradition et design contemporain dans les concepts de design. Il avait compris que l’avenir est dans le métissage des cultures, c’était un précurseur.
Sur le plan académique, pensez-vous qu’une école de design puisse voir le jour à Dakar ou dans une autre ville Africaine ? Seriez-vous intéressée par une telle initiative?
Tout à fait ! Beaucoup de designers sont formés à l’étranger ou autodidactes. Aujourd’hui au Sénégal, d’excellentes écoles de niveau supérieur s’ouvrent dans tous les domaines et pourquoi pas dans le design ? Si on me le proposait je serais prête à m’impliquer dans un tel projet.
Votre mot de la fin ?
L’Afrique est un continent qui reste encore mystérieux et souvent inaccessible dans sa compréhension pour l’occident. En Afrique le savoir-faire artisanal est toujours traditionnel et nous ne connaissons pas la fabrication en grande série comme en Asie. Cela est bien sur un handicap économique car il est difficile de commercialiser des produits sans production de masse mais c’est aussi un avantage pour une clientèle raffinée qui recherche des pièces authentiques, faites en petites série ou pièces uniques. Ce type de clientèle est à la recherche d’un artisanat fait à la main avec des matériaux originaux et non de substitution. Notre succès vient aussi de ce là car le continent excelle dans ce domaine et offre une créativité exceptionnelle. De plus, l’ère OBAMA est un facteur qu’il ne faut pas négliger pour le regain d’intérêt des occidentaux par rapport à l’Afrique.
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Lorsque les fruits sont bien mur, les bourrasques de vent parviennent à les faire tomber (baobab).
S’ils ne se cassent pas pendant leur chute les termites finissent par les ouvrir, libérant ainsi la pulpe et ses graines. Ensuite de nombreux animaux vont transporter les graines loin des arbres, il y a les singes, les écureuils, les rats, le bétail, les éléphants, les oiseaux,…. Les fruits sont aussi consommés et dispersés par les hommes qui en apprécient ses qualités gustatives et thérapeutiques.
Les fruits peuvent aussi être dispersés par les eaux, eau de pluie, eau des fleuves, qui conduisent un moment ou un autre à la mer.
Le baobab africain ( Adansonia Digitata) étant caractéristique des forêts d’épineux et des savanes, des craintes ont été exprimées suite aux nombreuses sécheresses qu’a subit l’Afrique sub-saharienne. Ces sécheresses successives nuisent à la régénération naturelle des baobabs. Les sécheresses entrainent aussi de nombreux feux de brousse qui stoppent la croissance de jeunes plants. Tout aussi important est la tendance à éliminer les baobabs quand ceux-ci se trouvent à proximité des zones de production de coton et de cacao parce que le baobab est connu pour être un hôte alternatif pour les organismes nuisibles qui affectent ces cultures. En Afrique de l’Est, la diminution des populations de baobab a été considérée comme le résultat d’une augmentation de la quantité d’éléphants dans les parcs nationaux.
On sait étonnamment peu de choses sur les taux de régénération naturelle, mais à une grande échelle ce pourrait être parce que les semis ne sont pas facilement reconnus, car il manque à l’évidence ses feuilles facilement reconnaissables et son tronc gonflé si caractéristique. En outre l’association des baobabs avec les parcs d’élevage ou de savane est une association volontaire en raison de l’utilisation des feuilles de baobab pour le pâturage. Mais le bétail n’est pas regardant, il mange aussi bien le fourrage qu’on lui donne que les jeunes pousses bien tendres qu’il trouve.
Pour les raisons ci-dessus, de nombreuses populations de baobab sont à proximité des villages en tant que vestiges des anciens modes de peuplement humain. Toutes les parties du baobab étant fortement appréciées des populations villageoises, dans le passé, certains groupes ethniques au Mali comme les Dogons, Kagolo et Bambara ponctionnaient des boutures dans la nature pour reboiser les abords de leurs villages.
Par exemple le peuple Dogon plantait des plants de baobab près de leurs toilettes afin de recevoir les eaux usées et permettre ainsi une meilleure croissance des baobabs et une production plus abondante de feuilles.
Dans des conditions naturelles le taux de germination des graines est généralement inférieur à 20% (Danthu et al. 1995). En outre, les plantes régénérées doivent être protégés contre les animaux errants pendant la saison sèche sous peine d’être mangé. Des tressages à base de matériaux naturels assurent cette protection indispensable.
De plus en plus les populations perçoivent l’intérêt de protéger les baobabs et de faciliter leur croissance. L’exploitation du baobab serait une grande opportunité financière pour les villageois. Car de son fruit on tire une pulpe aux propriétés nutritives et antioxydantes qui séduit de plus en plus l’occident, l’ huile extraite de ses graines ravie les amateurs de cosmétique naturelle et la farine issu de la transformation des graines est riche en protéine.
Vous pouvez acheter sur ce site des jeunes plants de baobab originaires du Sénégal et issu du commerce équitable.
Un baobab à la maison
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Le baobab a une grande importance culturelle dans les pays où on le trouve.
Il est le symbole de la République du Congo. Il est utilisé au Sénégal sur de nombreux documents administratifs. Au Sénégal, au Congo, au Burkina et dans des nombreux pays africain, on retrouve l’effigie du baobab sur les timbres.
Dans les zones arides et au temps de civilisations plus anciennes les nomades utilisaient les baobabs aux troncs creux pour en faire des réservoirs d’eau pour leur bétail pour affronter la saison sèche. Certain tronc de baobab peuvent ainsi contenir jusqu’à plusieurs millier de litres d’eau. L’eau peut ainsi se conserver toute l’année si le tronc à été bien refermé à l’aide d’une chape d’argile. En cas de grande sécheresse, le bois, tendre et spongieux, est mâché par les hommes et les animaux pour apaiser la soif.
Dans toute l’Afrique les troncs de baobab à l’envergure suffisamment large et au cœur évidé fournissent divers abris ; maison, abri bus, salle de réunion, magasin de stockage, bistrot,…
En Afrique de l’Ouest, notamment au Sénégal et au Zimbabwe, les vieux baobabs creux ont été utilisés comme des tombeaux, au Sénégal se sont les griots que l’on inhumait dans les troncs de baobab.
Son ombre bienveillante est aussi un lieu de rendez vous, de palabres, on y discute des affaires du village sous la fraîcheur de ses branches, accompagné d’un bon attaya.
Au Nigeria certains baobab sont des centres de culte ou l’on invoque les esprits de la fertilité, dans le Saloum un autre est sacré parce qu’une source d’eau potable a vu le jour sous ses racines.
De par son espérance de vie, son allure des plus originales, des bienfaits que l’on retire de chaque partie de l’arbre, des hôtes un peu mystiques qu’il peut héberger, le baobab est un arbre sacré et détient un certain pouvoir spirituel au sein de la collectivité.
On n’abat que très rarement un baobab, personne ne souhaite vexer les esprits mais par contre le baobab reste une espèce fragile malgré sa présence si imposante, les jeunes pousses sont la victime du pâturage intempestif et des feux de brousse et beaucoup d’arbres sont défiguré à cause de la récolte de ses feuilles pour nourrir le bétail en saison sèche. Ces pratiques tendent à changer depuis que les populations ont découvert que le baobab, en plus de leur apporter aliment et médicament, pouvait aussi être une source de revenu en exportant ses fruits et son huile à travers le monde.
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Les enjeux du Forum Social Mondial à Dakar s’organisent autour de trois grandes questions : la situation mondiale et la crise ; la situation des mouvements sociaux et citoyens ; le processus des forums sociaux mondiaux.
La situation mondiale et la crise
La situation mondiale est caractérisée par la profondeur de la crise structurelle de la mondialisation capitaliste. Les quatre dimensions de la crise, sociale, géopolitique, écologique et idéologique, seront abordées à Dakar. La crise sociale sera abordée à partir notamment des inégalités, de la pauvreté, des discriminations. La crise géopolitique sera discutée à partir notamment des guerres et des conflits, de l’accès aux matières premières, de l’émergence des nouvelles puissances mondiales. La crise écologique sera présente à partir notamment du changement climatique, de l’épuisement des ressources naturelles, de l’eau, de l’accaparement des terres, de la désertification, de la biodiversité. La crise idéologique sera débattue à partir notamment des idéologies sécuritaires, de la remise en cause des libertés et de la démocratie, de la culture, de la science, de la modernité. L’hypothèse d’une crise de civilisation, très présente depuis le Forum social de Belém, sera approfondie.
L’évolution de la crise met en évidence une situation contradictoire. Les analyses portées par le mouvement altermondialiste sont acceptées et reconnues et contribuent à la crise de l’idéologie néolibérale. Les propositions issues des mouvements sont acceptées comme base de référence ; par exemple, le contrôle du secteur bancaire et financier, la suppression des paradis fiscaux et judiciaires, les taxes internationales, le concept de sécurité alimentaire, considérées il n’y a pas si longtemps comme des hérésies, sont à l’ordre du jour du G8 et du G20. Pour autant, elles ne se traduisent pas dans des politiques viables ; elles sont déviées et récupérées et se heurtent à l’arrogance des classes dominantes sûres de leur pouvoir.
La validation des hypothèses se traduit par une certaine banalisation de la parole du mouvement. Elle nécessite d’affiner les perspectives et de donner plus de place au débat stratégique, à l’articulation entre l’urgence et la durée, les résistances et la transformation en profondeur. La situation met en évidence la double nature de la crise, celle d’un emboîtement entre la crise du néolibéralisme, qui est une phase de la mondialisation capitaliste, et une crise de la mondialisation capitaliste elle-même ; une crise du système qui peut être analysée comme une crise de civilisation, celle de la civilisation occidentale qui s’est imposée au début du 15ème siècle.
Les alliances stratégiques dans cette situation doivent correspondre à une double exigence. La première exigence concerne la lutte contre la pauvreté, la misère, les inégalités, la précarité, les atteintes aux libertés dans le monde pour permettre l’amélioration des conditions de vie et l’expression des couches populaires directement frappées par les politiques économiques et sociales dominantes. La deuxième exigence met en évidence qu’un autre monde possible et nécessaire passe par la rupture avec les modes de production, de consommation et de redistribution économiques, sociaux, écologiques, avec les rapports de force géopolitiques posés ces dernières décennies et les modèles démocratiques mis en avant par l’occident.
Trois propositions émergent dans les réponses à la crise : celles du néo-conservatisme qui proposent la sauvegarde de la logique dominante et des privilèges qui lui sont attachés au prix de la restriction des libertés, de la poursuite de l’accroissement des inégalités et de l’extension des conflits et des guerres ; celle d’une refondation en profondeur du capitalisme défendue par les tenants du « Green new-deal » qui proposent une régulation mondiale, des redistributions relatives et une promotion volontariste des « économies vertes » ; celle d’une alternative radicale écologique et sociale qui corresponde à un dépassement du système actuellement dominant. L’espace du Forum social mondial regroupe tous ceux qui refusent l’option néoconservatrice et le maintien de la logique néolibérale. Il constitue un espace de discussion, vigoureux et évolutif, entre les mouvements qui se situent dans la perspective d’un « débordement » d’un « Green new-deal » et ceux qui défendent la nécessité des alternatives radicales.
La référence au contexte africain
Le Forum social mondial de Dakar mettra en avant plusieurs questions essentielles que la référence au contexte africain permettra de mieux mettre en évidence. L’accent sera mis sur la place de l’Afrique dans la situation mondiale et dans la crise. L’Afrique est un révélateur et un analyseur de la situation mondiale. L’Afrique n’est pas pauvre ; elle est appauvrie. L’Afrique n’est pas marginalisée ; elle est exploitée. Elle est indispensable à l’équilibre économique et écologique du monde par ses matières premières et ses ressources naturelles et humaines qui sont convoitées tant par les pays du Nord que par les pays émergents, avec la complicité active d’une partie des dirigeants des Etats africains.
L’accent sera aussi mis sur la décolonisation en tant que processus historique inachevé. La crise du néolibéralisme et celle de l’hégémonie des Etats-Unis inscrivent la possibilité d’une nouvelle phase de la décolonisation, ainsi que l’affaiblissement des puissances colonisatrices européennes. La représentation Nord-Sud est en train de changer ce qui n’annule pas la réalité des contradictions géopolitiques et économiques entre le Nord et le Sud.
L’accent sera mis sur les diasporas et les migrations en tant que question structurelle de la mondialisation. Cette question sera abordée à partir de la situation actuelle des migrants et de leurs droits. Elle sera inscrite dans le temps long à partir d’un retour sur la traite esclavagiste. Elle sera mise en perspective à partir du rôle grandissant, économique et culturel, des diasporas.
L’accent sera mis sur l’évolution du système international, des institutions internationales et des négociations internationales. Elle concernera particulièrement des questions qui rendent criantes les nécessités d’une régulation mondiale : les équilibres écologiques ; les migrations et les diasporas ; les conflits et les guerres.
La situation des mouvements sociaux et citoyens
La convergence des mouvements qui constitue l’espace du Forum social mondial est engagée dans des résistances sociales, écologiques et démocratiques. Les luttes sociales se prolongent dans les luttes citoyennes, pour les libertés et contre les discriminations. Les résistances sont indissociables des pratiques concrètes d’émancipation qui sont portées par les mouvements.
L’orientation stratégique des mouvements s’organise autour de l’accès aux droits pour tous, de l’égalité des droits et de l’impératif démocratique. Les mouvements sont porteurs d’un nouveau mouvement historique d’émancipation qui prolonge et renouvelle les mouvements précédents. C’est autour de la définition des droits, de leur mise en œuvre et de leur garantie que se définit une nouvelle période d’émancipation possible. Elle implique que soit revisitées les conceptions des différentes générations des droits : les droits civils et politiques formalisés par les révolutions du 18ème siècle, réaffirmés avec la Déclaration universelle des droits de l’Homme, complétés par les approches de remise en cause des totalitarismes des années 60 ; les droits des peuples portés par le mouvement de décolonisation autour du droit à l’autodétermination, du contrôle des ressources naturelles, du droit au développement et du droit à la démocratie ; les droits économiques, sociaux et culturels spécifiés dans la Déclaration universelle et précisés par le Protocole additionnel adoptés par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2000.
Une nouvelle génération de droits est en gestation ; elle correspond à l’expression de la dimension planétaire et aux droits qui se définissent dans la recherche d’un autre monde par rapport à la mondialisation dominante. De ce point de vue, deux questions seront très présentes à Dakar : les droits environnementaux dans la perspective de la préservation de la planète ; les droits des migrants et des migrations qui interpellent la place des frontières et l’organisation de l’espace mondial. Le FSM de Belém a mis en évidence l’intérêt de l’approche des mouvements dans la question écologique dans ses différentes dimensions, du climat à l’épuisement des ressources naturelles et de la biodiversité, à l’accaparement de l’eau, des terres et des matières premières. Le FSM de Dakar mettra en évidence une nouvelle approche des migrations avec la liaison entre migrations et diasporas et la Charte mondiale des migrants.
Le FSM de Dakar sera aussi un moment d’interrogation sur la décolonisation inachevée et sur l’ouverture d’une nouvelle phase de la décolonisation. C’est dans cette perspective que se situe l’évolution des rapports entre le Nord et le Sud. Certes la représentation Nord-Sud change ; du point de vue de la structuration sociale, il y a un Nord dans le Sud et un Sud dans le Nord. L’émergence de grands Etats modifie l’équilibre économique et géopolitique mondial. Elle est confortée par la montée en puissance de plus de trente Etats qui peuvent être considérés comme émergents. Pour autant, les formes de domination restent déterminantes dans l’ordre du monde ; la notion du Sud conserve une forte actualité. Le Forum social mondial met l’accent sur une question nouvelle, celle du rôle historique et stratégique des mouvements sociaux et citoyens de l’ensemble des pays émergents, par rapport à leur Etat et par rapport à la place de ces Etats dans le monde à venir. Cette question qui a déjà marqué l’espace des forums avec le rôle joué par les mouvements brésiliens et indiens, prend une importance stratégique avec l’évolution géopolitique liée à la crise.
Le Forum social mondial est l’espace de la rencontre entre les mouvements de diverses natures et des différentes régions du monde. Cette rencontre avait déjà commencé à partir des réseaux regroupant les différents mouvements nationaux. Deux évolutions s’affirment à travers le processus des forums. D’abord, les rapprochements entre les mouvements par grandes régions, leurs caractéristiques et leurs situations spécifiques. Ainsi, les mouvements en Amérique Latine, en Amérique du Nord, en Asie du Sud et notamment en Inde, en Asie du Sud-Est, au Japon, en Europe, en Russie. Le Forum social mondial de Dakar sera marqué par deux évolutions importantes. L’importance nouvelle des mouvements de la région Maghreb-Machrek a marqué l’année 2010 et la préparation de Dakar. La vigueur du mouvement social africain sera visible à Dakar, à partir des mouvements paysans, syndicaux de salariés, des femmes, des jeunes, des habitants, des migrants et des refoulés, des groupes culturels et originaires, des comités contre la pauvreté et la dette, de l’informel et de l’économie solidaire, etc. Ces mouvements sont visibles, avec leur convergence et leur diversité dans les sous-régions africaines, en Afrique du Nord, surtout le Maghreb, en Afrique de l’Ouest et centrale, en Afrique de l’Est et en Afrique Australe.
Au cours du Forum social mondial de Dakar, une question très présente sera celle des débouchés politiques des mobilisations sociales et citoyennes. Elle concerne à la fois la question de l’expression politique des mouvements et des prolongements des mouvements par rapport aux institutions, à la scène politique et au gouvernement des Etats. Au niveau de l’ensemble des mouvements, la réflexion progresse sur l’importance de préciser, à travers l’invention d’une nouvelle culture politique, le rapport entre pouvoir et politique. Le processus des FSM a posé des bases de cette nouvelle culture politique (horizontalité, diversité, convergence des réseaux citoyens et des mouvements sociaux, activités autogérées, …) mais doit encore innover sur plusieurs approches de la politique et du pouvoir pour pouvoir dépasser l’ancienne culture politique qui reste largement dominante. Par ailleurs, la traduction politique des avancées des mobilisations dépend des situations. Elle se différencie suivant les niveaux de la nature des institutions et des représentations politiques : au niveau local avec la possibilité de peser sur les choix des autorités locales ; au niveau national et international avec le gouvernement des Etats, les régimes politiques et les institutions internationales ; au niveau régional et mondial avec les alliances géoéconomiques et géoculturelles et avec la construction d’une opinion politique mondiale et d’une conscience universelle.
Le processus des forums sociaux mondiaux
Après le Forum social de Belém, pendant l’année globale d’actions 2010, plus de quarante événements ont montré la vigueur du processus. Parmi eux, le forum des dix ans à Porto Alegre, le forum social des Etats-Unis, celui de Mexico et le forum des Amériques, plusieurs forums en Asie, le forum mondial de l’éducation en Palestine, plus de huit forums au Maghreb et au Machrek, etc. Chaque événement associé a été décidé et organisé par un comité d’initiative local. Celui-ci se réfère à la Charte des principes du Forum social mondial, adopte une méthodologie qui laisse une place importante aux activités autogérées, déclare son initiative au Conseil International du FSM. Cette multiplication ouvre une perspective d’extension du processus des forums. Elle a pris une autre forme avec celle des « forums étendus » qui consiste à associer à un forum, par des liaisons internet, des initiatives locales dans différents pays. Ainsi, au moment du Forum mondial de l’éducation en Palestine, plus de quarante initiatives se sont associées aux diverses manifestations de Ramallah. Les initiatives associées du « Dakar étendu » innovera dans le processus des forums.
La préparation du FSM de Dakar s’est appuyée sur les événements de l’année globale d’actions 2010 et sur une série d’initiatives qui a cherché à faire converger les mobilisations et a permis d’explorer de nouvelles pistes en matière de l’organisation et de la méthodologie des forums. Ainsi, on peut déjà retenir les caravanes convergentes vers Dakar en passant par le forum des femmes à Kaolack, les journées migrations et diasporas, les assemblées de convergence pour les actions, les forums associés (l’Assemblée mondiale des habitants, science et démocratie, syndical, des autorités locales et des autorités locales de périphérie, des parlementaires, de la théologie de la libération, etc.)
Après Dakar, un nouveau cycle du processus des forums sociaux sera engagé. Le renforcement du processus des forums sociaux pourrait rejoindre les grandes mobilisations qui comme Rio+20, les mobilisations pour le G8-G20, ou d’autres en accepteraient la démarche. Elles seraient reconnues comme des événements associés au processus des forums, renouant ainsi avec les mobilisations qui, comme à Seattle en 1999, ont contribué à son lancement.
Par Gustave Massiah, Nathalie Péré-Marzano – Research and Information Centre for Development (CRID – France)
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Le rassemblement annuel des altermondialistes a débuté, dimanche 6 février à Dakar pour le 11e Forum social mondial (FSM).
Une foule de personnalités du monde entier y débattront durant deux jours des manières de mettre en place des alternatives à un capitalisme « en crise » : les présidents bolivien Evo Morales, vénézuélien Hugo Chavez, béninois Boni Yayi, guinéen Alpha Condé, de l’Union africaine (UA) Jean Ping, l’ancien dirigeant du Brésil Luiz Inacio Lula da Silva.
Pour la France, la dirigeante du Parti socialiste, Martine Aubry, a fait le voyage, un geste tout sauf innocent en période de primaire au PS. Elle ne sera pas seule. Nombre de leaders de gauche seront du voyage, dont Pierre Laurent (PCF), Eva Joly (Europe Ecologie-Les Verts) ou Olivier Besancenot (NPA).
Martine Aubry a promis de profiter de l’occasion pour « montrer l’Afrique qui réussit »,selon Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du parti à l’international. Elle va surtout tenter de « rompre avec cet inconscient post-colonial français qui a conduit à des discours malheureux » comme celui prononcé par Nicolas Sarkozy à Dakar sur « l’homme africain », en juillet 2007.
Elle devrait surtout tenter de lever l’ambiguïté née du soutien de nombre de personnalités socialistes à Laurent Ggagbo, qui se maintient au pouvoir en Côte d’Ivoire malgré la victoire de son adversaire Alassane Ouattara.
UN FORUM MARQUÉ PAR L’ACTUALITÉ DÉMOCRATIQUE DU CONTINENT
C’est la deuxième fois en onze ans que le FSM se tient sur le continent africain. Un choix opportun au vu de l’actualité démocratique. Le continent a connu depuis l’automne une série de soulèvements populaires en Tunisie, en Egypte, mais aussi au Yemen ou en Algérie.
« L’Afrique illustre l’un des plus grands échecs de trois décennies des politiques néolibérales », indique le dossier de presse du FSM. « En réaction, les mouvements sociaux et les citoyens du monde se joignent aux peuples africains qui refusent de payer le prix des crises actuelles dans lesquelles ils n’ont aucune responsabilité ».
Même si le Sénégal, qui accueille le sommet, est réputé plus libéral que d’autres régimes, le pouvoir d’Abdoulaye Wade, 83 ans, est également confronté depuis des mois à des manifestations régulières et souvent violentes de jeunes chômeurs.
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Jeune plasticien sénégalais, Ibrahima Niang, dit Piniang, qui ne conçoit pas la création sans une forme d’engagement, aborde dans son œuvre le traitement de l’actualité pour en dénoncer les partis pris et les dangers.
Deux trous béants, exorbités, dévorent les visages réduits à leur plus simple expression. Les regards sont vides, consumés par l’horreur de ce qu’ils voient. Une barre de souffrance traverse horizontalement le bas du visage : bouches tour à tour cousues ou hurlantes, elles disent l’étouffement des hommes, victimes ou bourreaux, de toute façon voués à une mort violente.
Piniang, Actualité en bref, 2005
« No war, no news » et « Actualité en brèves », tels sont les titres éloquents dont sont tirés les détails de ces tableaux. Ils résument à eux seuls le piège dans lequel les médias et leur public se sont enfermés. Il dit notre
Piniang, No War, No News, 2005, acrylique sur toile (détail)
dépendance à l’actualité, assoiffés que nous sommes des images sélectives d’un monde dont le bruit nous parvient en échos à travers journaux, radios et écrans, supports essentiels de notre rapport à lui. C’est à ce constat que nous convie cette série de tableaux composés par le jeune plasticien sénégalais Piniang.
Piniang construit tranquillement son œuvre dans son atelier situé dans la demeure familiale du quartier liberté V de Dakar. Diplômé des Beaux arts de Dakar en 1999, il a fait partie de la même promotion que ses compères Samba Fall et Mohamadou N’Doye Doots, jeunes plasticiens ayant acquis une certaine reconnaissance dans le petit monde du marché dit de « l’art africain contemporain ». Avec eux et d’autres plasticiens,Piniang avait fondé un collectif pour fédérer projets individuels et communs, et se serrer les coudes – face à la démission des pouvoirs publics – dans l’entre deux de la Biennale de Dakar.
Comme pour une partie des plasticiens sénégalais de sa génération, la vidéo est pour Piniang un matériau familier naturellement présent dans ses installations et parfois à l’origine de ses compositions picturales, comme c’est le cas pour No war, no news. Il a complété sa formation aux Beaux Arts par un passage – entre 1998 et 2000 – au studio Pictoon de Dakar, premier studio d’animation africain (1). Pour lui, la peinture et la vidéo sont complémentaires. Prolixe, il mixe les médiums comme il l’avait fait avec l’installation Sakou Walla Boutel, sélectionnée à la dernière biennale de Dakar et primée par le jury de la Fondation Blachère. « Je pense qu’il n’y a pas de rupture entre les médiums. Je suis un plasticien qui fait de la vidéo et un vidéaste qui fait de la peinture. Je travaille dans une symbiose assez forte entre ces différents supports. Quand je peins, je fige l’image et quand je filme, je donne vie aux images ».
Les films d’animation réalisés par Piniang et son collectif sont fortement reliés au monde dans lequel ils évoluent, abordant des thèmes régulièrement présents dans l’actualité, tels que la tradition confrontée au monde moderne, l’islam, la pollution environnementale, la question des réfugiés, les enfants des rues ou encore l’anarchie urbaine. La liberté et la pertinence avec laquelle les jeunes vidéastes sénégalais ont su s’emparer de ces sujets permettent d’offrir un regard non formaté sur le monde dans lequel ils évoluent ou sur celui dont les échos leur parviennent par le biais du petit écran ou des journaux. Echos qu’ils se réapproprient dans une approche artistique et critique qui donne à voir et à entendre des paroles d’artistes lucides quant au pouvoir de manipulation et de récupération des médias.
Piniang cherche à travers son œuvre à interpeller le public sur ce que les images du monde renvoient, notamment aux Africains, et sur les dangers que ce phénomène comporte quant à leur rapport à eux-mêmes, mais aussi à l’histoire ancienne et contemporaine de leur continent.
Comme le souligne Afang Sarr, membre du collectif, auteur en 2004 d’un documentaire sur les arts plastiques au Sénégal, « les artistes ont le devoir de produire leurs propres images. Ils doivent proposer quelque chose à partir de là où ils vivent et tout faire pour que leur œuvre se socialise (…). L’enjeu est important, l’art est un moyen extraordinaire d’éduquer, d’éveiller les consciences, ce qui n’arrange pas forcément les pouvoirs publics de ce continent » (2).
Cet enjeu, Piniang en fait son moteur de création. Pour lui l’acte de création prend sa source dans le fait de mettre en œuvre – dans tous les sens du terme- une proposition. « Un artiste doit faire passer quelque chose, dire les choses à son public. Nous vivons sur un continent confronté à de nombreux problèmes. Nous ne pouvons pas les oublier et nous contenter de créer pour la beauté du geste. Je cherche à rendre mes œuvres accessibles, en refusant de m’enfermer dans un univers hermétique. Quand j’invite les gens à voir mon travail, je suis dans le partage. Je veux les toucher parce qu’il leur parle d’eux » (3).
Consommateurs d’horreurs
No War, no news et Actualité en brèves traitent de la question de l’actualité et notamment de son traitement sous forme de brèves, de dépêches défilant en boucle, dont le déroulement continu investit le quotidien de chacun. Ces toiles, composées en bandes horizontales ou verticales, évoquent à la fois la trame d’une bande dessinée et celle d’une pellicule de film. Elles sont avant tout le fruit d’un travail graphique à la fois spontané, dans le rythme contenu par la succession d’images, et méticuleusement construit, plan par plan, à l’image de cette vidéo de trois minutes, portant le même titre, réalisée par l’artiste en 2003 et primée au Festival du film de quartier.
Les toiles de Piniang reprennent à leur compte les clichés d’actualités, recomposés par des collages réalisés à partir de coupures de journaux récupérés et de dessins, évoquant parfois l’approche de Basquiat. Elles restituent – non sans dérision – des scènes souvent violentes, imprégnées de combats et de mort, à l’image de celles sans cesse ressassées par l’actualité.
Le trait est simple, presque schématique. L’accent est mis sur le corps souvent réduit à un membre (le visage ou la main) disproportionné. De cette démesure surgit l’expression, l’émotion et la violence contenues dans ces corps qui appellent, s’accrochent, se débattent ou s’entretuent.
La déclinaison de tons délavés, tels les gris, ocres, beiges ou marrons, dans lesquels se fondent les coupures de presse, est rythmée par l’intensité des couleurs rouges, noires, bleues, ou jaunes projetées sur le tableau comme par effraction. Les toiles sont saturées, graphitées par la densité de composition graphique qui orchestre une cacophonie picturale faisant directement écho au foisonnement des images de l’actualité. Ça et là, survenant comme des éclairs de sens détourné, des bribes de mots ou de phrases découpées dans les journaux : Tchéchénie l’Horr, solidarité, zoom, l’urgence silencieuse, le secret des juges, solidarité, accès… Autant de mots, autant de termes que l’on devine parfois plus qu’on ne les lit, vidés de sens à force d’être galvaudés. Disséminés dans les tableaux comme des cris s’élevant de toute part, ils ne sont plus ni bavards ni verbeux, mais détonateurs d’un univers qui explose sur la toile.
En cherchant à créer une atmosphère « télévisuelle » à travers un défilé de bandes, déterminées par des lignes structurées, l’artiste montre que les informations sont traitées de telle sorte que les images qui nous parviennent nous paraissent fictives. « C’est comme si au fond, nous n’étions pas concernés par ces images. L’information reste virtuelle et l’on devient dépendant des horreurs qu’on nous montre à travers les médias comme on peut l’être d’une série télévisée. Nous sommes devenus des consommateurs d’horreurs » (4).
De même, l’artiste dénonce la façon dont l’actualité formate les regards que l’on peut avoir sur la réalité, attisant par là même les malentendus et les à priori. « Je suis musulman. Les musulmans sont le plus souvent présentés de façon violente dans les médias, ce qui fait que les non musulmans pensent que notre religion est violente. La presse met en avant des images négatives que nous avalons sans réfléchir. Si on achète un journal qui ne parle pas d’horreurs, on pense qu’il n’y a rien d’intéressant. Avec mon travail, j’invite les gens à se poser des questions et à prendre du recul par rapport aux fléaux générés par l’actualité » (5).
En abordant la question du traitement de l’actualité, l’artiste nous montre comment nous sommes manipulés par les images que le monde nous renvoie, bien souvent en décalage avec d’autres réalités, celles du quotidien, souvent difficile, mais aussi empreint de forces vives qui, chaque jour, notamment en Afrique, déjouent et font reculer les pronostics les plus macabres. Non dépourvus d’humour, les tableaux de Piniang invitent tous les publics – du Nord comme du Sud – à plus de vigilance dans leur rapport à l’actualité. Ils les appellent à s’interroger sur les traces que celle-ci laisse en eux, conditionnant le regard sur soi-même, sur la société dont ils sont issus et sur le reste du monde, qu’ils croient à tort apprivoisés par la toute puissance des images. Dans l’une de ses toiles, comme rescapés d’une poursuite effrénée, courent laconiquement les mots « Blablablablabla« . Sommes-nous prêts à les retenir ?
1. Le studio Pictoon a été fondé en 1998 par Aida Ndiaye, femme d’affaire sénégalaise, et Pierre Sauvalle, dessinateur camerounais formé à Paris qui en est le directeur artistique. Seul studio d’animation africain produisant des séries télévisées et des longs métrages, il a récemment sorti « Kabongo », première série – de 13 épisodes – entièrement réalisée en Afrique racontant l’histoire d’un Africain mystique et de son singe qui parcourent le monde.
2. Propos recueillis à la biennale de Dakar, mai 2004 (cf. article Dak’art 2004 : Effet de mise en abîme par Virginie Andriamirado, publié le 10/09/2004)
3, 4, 5. Propos recueillis dans l’atelier de Piniang, à la Biennale de Dakar, mai 2006
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Magnifique baobab de la région de Thiés au Sénégal
2011 pourrait finalement être l’année du baobab, selon l’association Phytotrade, à l’origine du développement du marché de la pulpe de fruit au sein de l’UE.
En effet, en dépit des qualités nutritionnelles reconnues de la pulpe de fruit de baobab, les grands fabricants de produits alimentaires ont été prudents en 2009 et la Recherche et Développement sur les dérivés alimentaires possibles a été limité. Il se pose aussi le problème de la mise en place de réseaux de distribution efficaces afin de même faire connaître ce superfruit.
En 2010, sur l’UE, 28 produits alimentaires et boissons à base de pulpe de fruit de baobab ont été lancés dont 19 en France, 6 en Allemagne, et 1 en Finlande, aux Pays-Bas et en Suède.
En Afrique du Sud, des yaourts à base de pulpe ont fait leur apparition et au Japon, on a même vu le lancement d’un Pepsi baobab.
Et ce n’est que le début!
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Roman édité aux éditions l’Harmattan et premier livre de Yaya Dianka.
POUR EN PARLER : Yaya Dianka, écrivain
Yaya Dianka, auteur de « un petit baobab pour vivre ensemble »
Yaya Dianka est en France depuis 1984. Diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris (EHESS), il travaille dans l’enseignement catholique depuis 20 ans. Cadre éducatif il exerce aujourd’hui les fonctions de Conseiller Principal d’Education. Membre fondateur de plusieurs associations (Maison de l’Artisanat du Mantois, Association des Enfants d’Ouro-Sogui et des Yvelines…) il est également conseiller municipal.
Il s’agit d’un récit-arbre original qui déploie quatre branches fondatrices sénégalaises et fait pousser des feuilles-questions entre l’Afrique et la France pour imaginer des formes novatrices du vivre ensemble.
A l’heure où peur et ignorance engendrent des situations de repli et de violence, Yaya Dianka montre, au fil de ses rencontres et des réflexions nourries de ses expériences concrètes, que des dialogues se construisent.
« Un petit baobab pour vivre ensemble » n’est pas une somme de propositions à appliquer comme autant de recettes à suivre à la lettre. Il souhaite inviter les uns et les autres à la rencontre sur la base du respect des convictions de chacun. Bien loin d’être moraliste, ce livre témoigne du devoir, de la nécessité des étrangers et de ceux qui les ont accueillis d’ouvrir leurs intelligences pour favoriser l’avènement d’un monde multiculturel nourri de projets communs.
Yaya Dianka a notamment expérimenté des projets socio-économiques dans un quartier de Mantes-la-Jolie aboutissant à la création de la Maison de l’Artisanat du Mantois. Située au cœur du Centre Commercial du Val Fourré, et ayant pignon sur rue, elle offre sur un bel espace de 100 m2, la possibilité à des hommes et des femmes de toutes confessions, de montrer leurs savoirs-faires appris dans leur pays d’origine. La fabrication d’objets artisanaux, source de revenus licites s’intègre ainsi dans la dynamique économique locale du quartier comme du territoire et génère un fort lien social.
La mixité sociale doit être vécue comme une force. Il s’agit de prendre en compte la dimension culturelle autant que religieuse des communautés. La constitution de groupes interreligieux ou interculturels a démontré qu’un humanisme commun se décèle dans autant d’origines et d’histoires diverses. Des éléments de réponse face à des problématiques comme le racisme, la violence et la paix sociale naissent par la connaissance de l’autre, en découle respect et enrichissement mutuel.
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Faire fondre le chocolat avec la crème et le miel. Mettre tous les autres ingrédients dans un saladier. Verser dessus le mélange chocolat fondu, bien mélanger et disposer dans des moules en silicone en forme de barres. Mettre 1 nuit au frigo. Emballer dans de l’aluminium. Elles se conservent facilement 2 semaines au frais .
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La culture musicale sénégalaise est à l’honneur à la cité de la musique à Paris du 28 septembre au 14 décembre.
A travers son histoire, la culture sénégalaise s’est renforcée d’un brassage inter-ethnique, à l’image de la diversité musicale que l’on peut y dénicher. Des chants soufis aux tambours sabar, la Cité de la musique revient sur cet exceptionnel mélange à travers un cycle de concerts, ateliers et conférences.
Programmation :
Sabar du Sénégal, vendredi 22 octobre 2010 à 14:30
Sénégal : Chants Soufis des villes saintes, vendredi 22 octobre 2010 à 20:00
Tambours Sabar du Sénégal, samedi 23 octobre 2010 à 11:00
Musiques wolofs, samedi 23octobre 2101 à 20:00
Forum musiques au Sénégal, entre tradition et modernité, samedi 23 octobre 2010 à 15:00
DOUDOU NDIAYE ROSE et les tambours Sabar, dimanche 24 octobre 2010 à 16:30
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